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Au début des années 2000, Jaka a réalisé une belle traversée d'Ukraine. Le pays alors en pleine mutation porte encore la marque de l'ex URSS. Des photos collector alors que la pays connait des heures sombres aujourd'hui.
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Au début des années 2000, Jaka a réalisé une belle traversée d'Ukraine. Le pays alors en pleine mutation porte encore la marque de l'ex URSS. Des photos collector alors que la pays connait des heures sombres aujourd'hui.
Saturday 12 November 2022
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Chronologie d'une sortie de hangar d'un Willème W8SAT ce samedi 12 novembre dans un village du Nord de la France Cela faisait 25 ans qu'il avait été récupéré et stocké à l'abri. Son propriétaire devait le restaurer mais il a eu d'autre priorités et finalement le projet en est resté là. Ce camion a été construit à 50 exemplaires à partir de 1957 pour les recherches pétrolières dans le Sahara. C'était le concurrent des Berliet TBO et autres Kenworth 953. Ce doit être l'unique survivant. Il a un moteur 8 cylindres en ligne de 250 cv. Des collectionneurs et passionnés sont venus des 4 coins de la France pour assister ou aider à la sortie de ce camion exceptionnel parti maintenant faire une cure de jouvence en Auvergne. Merci à Gilles Bacqueville pour sa contribution photographique.
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A la fin des années 90, Uwe s'est rendu en ex allemagne de l'est, dans la région d'Erfurt. Le mur était pourtant ouvert depuis près de 10 années, le parc automobile ne s'est encore pas trop modernisé....
from Wednesday 30 June to Thursday 1 July 2010
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Un tour avec Fabien des transports LANDAIS d'Ancenis à Aberdeen Ecosse
from Sunday 25 March 2012 to Thursday 13 February 2014
84 photos
73 photos
C'est sous un soleil radieux en 2002 que Uwe est parti réaliser un safari photos chez le négociant CAB-Trucks à Weert à quelques kilomètres au nord de Maastricht. Si certains camions ont probablement été féraillés depuis, il restait des pièces rares, que vous allez découvrir sous vos yeux ébahis ! La plupart des camions sont des Magirus Deutz, des Mercedes Benz et des MAN, ainsi que des Terberg avec les cabines de Volvo. Une consolation toutefois, un Magirus Deutz S 6500 avec le célèbre bonnet d'alligator a été restauré depuis ! Bon visionnage, bon partages !!
Wednesday 15 February 2012
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from Monday 23 to Wednesday 25 September 2013
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Une découverte pour Cedric, un aller retour entre Le Perthus et Madrid via la N2...
Sunday 20 March 2016
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Quelques camions de la collection des studios Cinevilla en Lettonie http://cinevilla.lv/?lang=en
Friday 15 June 2012
98 photos
D'où que l'on vienne, que ce soit de London ou d'Oxford (a34) on arrive obligatoirement sur la m3 et de là, il suffit de suivre mes explications pour arriver à bon port.
from Sunday 2 to Tuesday 25 June 2019
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Dans la vie, Olive66 a 3 passions, les camions, son Land et FDR. De temps en temps, il s'offre une escapade avec son Land. Cette fois-ci, il est parti en Grèce ou il a croisé un bon paquet de magnifiques camions typiques du pays. Malin comme un singe, il a même pensé non seulement à les photographier, mais aussi à les partager avec nous ! Quelle chance on a quand même !!!
Sunday 27 November 2016
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A moins d'avoir suivi assidument les cours d'histoire géo et d'en garder une mémoire intacte, il faut reconnaitre que l'on ne sait pas grand chose au sujet des Pays Baltes. Au mieux peut-on les citer : Lituanie, Lettonie, Estonie ; De là à savoir lequel est au dessus ou en dessous, de là replacer sans erreur les capitales Vilnius, Riga, Tallinn, de là à évoquer l'enclave Russe de Kaliningrad, la proximité avec la Biélorussie, la position géostratégique aux confins de l'influente Russie, de l'Europe de l'Ouest et de la toute proche Scandinavie... Fierdetreroutier se devait de faire le point sur la situation en envoyant ses deux éminents spécialistes géopolitiques sur place. La mission est la suivante : Deux camions chargés en matériel événementiel au départ de la Drôme et à destination de Riga. Phil, alias Phil26 et Régis, alias Ray derrière les volants. Nous n'avons pas chargé ensemble et nous nous rejoignions en Alsace un mercredi matin pour le premier des innombrables cafés que nous allons partager. Le ciel est chargé, la température nulle, et il suffit d'ouvrir une application météo pour se faire peur : neige en Pologne, neige en Lituanie, neige en Lettonie. Gardons le moral, nous ne sommes qu'aux portes de l'Allemagne, pour le moment ce n'est que moche et pluvieux. Nous quittons donc la France au plus court, à Ottmarsheim afin d'éviter la portion Colmar-Strasbourg, saturée - en circulation et en radars discriminants. Nous lui préférons donc la portion Freiburg-Baden-Baden, qui pour environs 12 euros, vous offre le luxe d'être légèrement moins saturée, avec néanmoins bon nombre de voitures de polizei et autres BAG en embuscade à intervalles réguliers. Il faut simplement "accrocher" le camion de devant - en l'occurrence celui de Phil -, avec une distance de sécurité raisonnable, et ne plus le lâcher. Là réside tout le plaisir de rouler en Allemagne. Plaisir décuplé depuis l'installation à bord des OBU, appareil fantastique qui va chercher l'argent directement sur le compte en banque lorsque le camion passe devant les capteurs. Fini la queue devant les bornes Tollcollect ! Fini le dictat de l'itinéraire obligatoire dans un créneau horaire donné ! Aujourd'hui est un jour nouveau : on choisit sa route, on prend le temps de s'arrêter manger et surtout on enlève un peu de stress au périple. L'Allemagne en deviendrait presque attirante, on se surprendrait à quémander un voyage pour Karlsruhe, on délaisserait presque un complet Granada contre une tournée de groupage dans la Ruhr... « Mieux vaut un tu l'as que deux tu l'auras » : sage parole de Phil qui nous amène à la pause douche à Bruchsal. Un autohof avec des sanitaires propres, gérés par un homme d'entretien Afghan avec qui Phil parvient à échanger quelques mots, ce qui je le confesse m'en bouche un coin. Un café plus tard nous reprenons la route vers le nord. Nous passons Frankfurt dans l'optique d'atterrir à Mücke pour la nuit. Objectif atteint, il y a de la place sur le parking, j'ai 8h43 de conduite, c'est parfait. Nous usons nos 10 euros de "voucher" au restaurant. Phil se fond dans le décor avec ses spaghetti bolognaises, tandis que je la joue un peu plus locale avec un choux farci - kartoffel. Cette fois c'est en Espagnol qu'il communique avec la serveuse, ce qui m'en rebouche un coin. Après avoir fait le tour de la boutique et écumé toutes les blagues possibles et imaginables devant la quantité de choses inutiles que l'on y vend, nous retournons aux camions. Il fait froid, le webasto tourne a plein régime ; le parking affiche complet et quelques galériens commencent déjà à tourner à la recherche d'une place improbable. Deutschland, jeudi matin. Toujours pas de neige mais on s'en approche, ça se sent. Petit-déjeuner express dans nos cabines respectives et c'est parti pour des kilomètres d'autobahn, tranquillement, au lever du jour, Phil toujours devant - moi derrière. Nous ne sommes pas pressés. Ciel gris, pluie, brouillard, paysage ternes à base de forêts et de prés dont seules les parties enneigées apportent le minimum de clarté nécessaire pour ne pas sombrer dans une lourde dépression : tel est le décor ce matin en direction de Dresde. Rien à prendre en photo, rien à raconter, la sinistrose de bout en bout avec en plus une circulation pénible : ça se double pour 1km/h de plus ou de moins sur une route détrempée : moi j'abdique, je me cale à 85 et du coup j'impose ma lenteur à Phil. Finalement on n'est pas si mal, comme ça, en se trainant : on est moins stressé (surtout en ce qui me concerne), on consomme moins, on prend moins de risque d'attirer l'attention des contrôleurs en embuscade et surtout... surtout... graal des graals : on profite du beau paysage ! On ouvre grand ses yeux et on dévore cette fresque sublime qui se déroule dans les environs de Erfurt. Le bonheur. Coup de théâtre : Phil m'annonce que son téléphone ne recharge plus. Parti pour trois semaines cela peut s'avérer contraignant. Nous faisons le point le temps d'une coupure quelque part dans les environs de Weimar. Pas grand monde à la station hormis deux ou trois LKW fahrer qui déjeunent leur café-saucisse en regardant les exploits de Donald Trump sur une chaine info. D'ordinaire la poisse c'est pour moi, aujourd'hui c'est pour Phil. Nous reprenons la route à notre rythme de croisière effréné. A hauteur de Chemnitz, il décide de prendre la sortie 69 avec l'idée d'aller faire réparer son téléphone. J'avoue que sur le coup je nous vois mal barrés. Trouver un centre commercial ? Avec de la place pour deux camions ? Alors qu'il se met à neiger à plein temps ? Mais voilà dans la vie il y a les inquiets et les autres : à peine sorti de l'A4, nous prenons à droite, puis à droite encore... voici une immense zone commerciale avec toutes les enseignes possibles et imaginables, et surtout de la place pour garer nos camions, là, juste en face. Incroyable. Nous réglons ce fâcheux problème de téléphone, nous hésitons devant le kiosque à pizza... finalement en bon vieux routiers nous mangeons au camion et nous repartons. Il neige mais ça ne tient toujours pas, direction Görlitz, direction la Pologne. A peine passée la frontière nous devons sortir pour nous équiper du système de paiement local, à savoir une box "Viatoll" qui ne couvre même pas l'intégralité du réseau d'autoroutes polonaises, certaines portions se réglant en CB. Va comprendre quelque chose dans toutes ces modalités au niveau européen. Aujourd'hui il n'est pas rare de voir des pare-brises avec 7,8,9 badges, des vignettes, des autocollants, des capteurs en tous genres. Chaque pays son système de paiement, chaque chauffeur sa galère pour se mettre en règle. Pologne donc, et une box à obtenir dans une station accréditée. Nous tentons le premier centre routier venu... échec, on nous indique la BP à 8km. Va pour la BP donc, 8km plus tard nous arrivons dans un immense centre routier où l'on trouve tout ce dont à besoin le routier polonais, et même ce dont il n'a pas besoin. Station service, lavage, boutique, supérette, bureau de change (on paie en zlotys ici), douane, prostitution... c'est la Jonquère dans le brouillard et sous la neige. Compter une bonne demi-heure pour obtenir la box, avec un caissier dégourdi. Les justificatifs de classe euro6, de domicile personnel, les photocopies du passeport, la caution pour la boite, la "précharge" pour l'itinéraire, les signatures à apposer sur les documents écrits en polonais : c'est la procédure la plus simple imaginée par les cerveaux à l'origine de la Viatoll. Il est possible de faire tuner son GPS pour 100Zt, c'est à dire 25euros, dans une petite boutique qui jouxte la supérette. Le mec nous demande une heure, il ferme son commerce et s'en va avec nos deux GPS. On s'interroge un peu... mais bon. Puisque nous avons une heure à tuer, autant l'optimiser: nous allons nous décrasser. 7zt la douche, c'est grand, c'est propre, rien à dire. Ensuite nous faisons le tour de la boutique d'accessoires PL : des produits de mauvaise qualité, des rayons entiers dédiés au matériel de siphonage (du simple tuyau à la pompe de compétition), on trouve aussi un rayon "pour adulte" avec toute une panoplie d'accessoires en latex (là aussi du simple tuyau à la pompe de compétition) bref... nous passons en face dans la supérette où l'on s'enquiert du goût prononcé des Polonais pour la bière, la Vodka, les saucisses séchées, les boites de pâté et les gâteaux apéritifs : un voyage dans le palais du raffinement. Une heure a passée et revoici notre bricoleur de navigateur : cartes mises à jour, extension aux pays de l'Est, le tout avec les favoris gardés en mémoire ; on récupère des GPS de compétition ! De retour aux camions nous constatons qu'un manteau blanc s'installe progressivement sur le centre routier et les alentours. Nous sommes larges niveau timing, rien ne sert d'aller faire le guignol sur la glace, nous fermons ici notre cession. C'est un peu plus tard qu'un imprévu vient ternir nos ambitions polonaises : il s'avère que demain 11 novembre est jour de fête nationale en Pologne, "jour de l'indépendance" : c'est à dire qu'une soucoupe volante géante se place au dessus de la Pologne, les camions n'ont pas le droit de circuler, car il faut laisser le trafic fluide pour que Will Smith puisse sauver le monde. Comment faire ? Nous pensions être large, nous voici à faire des calculs à se tordre les méninges. Nous sommes en événementiel, et nous supposons avoir le droit de circuler... mais pas sûr pour autant. Ainsi nous décidons de partir tôt, afin de rouler au maximum avant 8h, heure d'arrivée de la soucoupe volante. "La pipe ? L'amour ?" voilà ce viennent demander (en français!) les quelques miséreuses qui tournent sur le parking, dans un froid piquant et sous la neige. Des confrontations toujours étranges. On fait comprendre que "non, non heu... pas la pipe, pas l'amour...heu c'est pas mon truc" un peu gêné, avec un signe de la main. Alors que bon, dans l'absolu, nous sommes tous en quête des plaisirs charnels. Mais là... cette pauvre fille, sur ce pauvre parking, c'est d'une tristesse effroyable. Et puis mince quoi, je mange ! Voilà qu'on me sollicite alors que j'attaque le fromage ! Et voilà qu'on me re-sollicite tandis que je joue de la guitare ! Non pas la pipe, pas l'amour, par contre j'aimerais bien réussir à jouer en picking comme Kurt Vile, ok ? Nous sommes déjà vendredi et malgré l'heure matinale (4h30), il y a beaucoup d'activité sur le parking : des voitures qui passent entre les camions, des mecs qui discutent dehors dans la nuit, on ne sait pas trop ce qui se passe et on n'est pas mécontent de partir. Il a neigé cette nuit mais c'est maintenant terminé, la route est dégagée. La nationale est assez roulante et Phil s'obstine à la garder car je le connais, Monsieur ne boit pas son café n'importe où. C'est ainsi que nous nous retrouvons dans le rade le plus sinistre des environs. Le genre d'endroit ouvert 24/24 où la gérante, d'une courtoisie rare, nous pose deux tasses de café sur le comptoir sans nous parler, sans même nous regarder. Ambiance chaleureuse donc, le café est mauvais, la table dégeulasse, la cuillère pour prendre du sucre doit faire office de touillette collective depuis quelques années, Il doit y avoir là-dessus de l'ADN de chauffeurs FRT ou même de la Stouff, va savoir... Nous repartons, direction l'autoroute. Nouveau coup de théâtre : la box de Phil ne fonctionne pas : aucun "bip" au passage des portiques. J'ai comme l'impression que cette journée va être longue. Et comment expliquer cette poisse qui le suit depuis hier et qui d'habitude ME caractérise ? La différence avec Phil, c'est qu'il y a toujours le coup de chance d'après : la première station sur laquelle nous tombons par hasard est agrée Viatoll (elles ne le sont pas toutes). Il faut attendre qu'un chauffeur finisse ses formalités d'inscription, puis attendre le changement d'équipe des caissières. Attendre donc, encore et toujours, attendre devant le spectacle irréel de ce rôtissoire que l'on trouve dans toutes les stations polonaises, où les saucisses tournent à l'infini derrière la vitre, à la recherche une destinée improbable. Saucisses curry, saucisses aux herbes, saucisses paprika, saucisses faritas... tout ce qui se fait de mieux en matière de saucisse tournoie et tournoie encore dans une synchronisation parfaite, lente chorégraphie hypnotique pour le chauffeur français de passage qui veut sa box viatoll. Direction Wroclaw. Ça y est il est 8h et dorénavant nous ne sommes plus sûr d'être en règle. Ajoutez à cela que tout, absolument tout aujourd'hui est sinistre, terne, moche, gris : le temps, le nom de cette ville "Wroclaw" (moins guilleret que Chantemerle-les-Blés), le paysage : quasi-invisible avec le brouillard - mais que l'on devine triste, les couleurs, la radio, les camions, les pubs géantes, tout ! Le "bip" de la viatoll en devient le truc le plus gai du monde. Il n'y a rien à voir de Wroclaw à Lodz, si ce n'est de moins en moins de camions, et de plus en plus de flocons. Les contrôleurs sont de sortie, dans ma tête c'est une sorte de bras de fer entre la sinistrose et l'anxiété. Pause midi, sur une aire d'autoroute, après 4h15 de volant. Il neige de plus en plus et la circulation des voitures est très dense. Pour rajouter encore un peu de piment à notre périple il y a la traversée de Varsovie : apparemment autorisée avant 16h, mais pas sûr. Il n'y a quasiment plus aucun camion passée la sortie du contournement. On n'en mène pas large au moment de croiser une voiture de flics en planque, Phil (devant) me dit au téléphone "je passe sans les regarder", et moi (derrière) j'essaie de ressembler à Will Smith... en vain, mais ça passe. Nous voici en transit dans la capitale Polonaise, et contre toute attente, on se croirait à Gênes, en Italie. Partout des palissades : des bleues, des jaunes, des vertes, des palissades anti-bruit, anti-vue, anti-pollution, anti-tourisme, anti-curiosité, anti-tout. On roule là-dedans comme dans un mauvais jeu vidéo. Une traversée inintéressante à souhait. On se réconforte en faisant des blagues sur les immenses panneaux publicitaires, seuls témoignages de vie dans ce pays. Vous trouviez l'Allemagne triste ? La Pologne vous en offre plus ! Enfin nous quittons l'autoroute pour la S8, et nous découvrons ce qui ressemble à de la civilisation. Drôle d'impression, mêlée au soulagement d'avoir évité les contrôles. En ce jour de fête les drapeaux ornent chaque lampadaire, chaque bus, chaque devanture. Nous roulons vers le Nord sur une sorte de route express aux portions de travaux interminables. Pause douche dans un relais routier perdu au milieu de rien sur cette S8, et première impression d'être loin : sur le parking il y a en majorité des Russes, des Polonais, mais aussi des Ukrainiens, des Biélorusses, et bien sûr beaucoup de EST-LV-LT. Presque autant que sur la RCEA, c'est dire. Là nous réalisons plusieurs constats édifiants : _ Après avoir roulé une journée entière en Pologne nous n'avons vu aucun Norbert Dentressangle (oui XPO) ou aucun Harry Vos... aucun camion de toutes ces grandes enseignes de l'Ouest qui arborent des plaques polonaises en masse depuis des années. Preuve s'il en fallait de la grande arnaque. On trouve plus de plaques polonaises sur les ferry transmanche que sur la cette S8. _ Quasiment pas vu non-plus de Roumains ou de Bulgares de manière générale. _ Et puis autre constat : Où sont les Waberers ? Depuis l'Allemagne ils ont disparu. Certes il ne s'agit pas d'une boite polonaise, mais on est tellement habitué à les croiser en France et tout autour, qu'on en viendrait presque à s'inquiéter de ne plus les voir. Nous nous posons trop de questions. Notre centre routier est très moyen, il faut attendre pour la douche, c'est une vieille bonne-femme qui gère l'affaire, et qui nous explique ça comme si on parlait couramment sa langue. Nous voici donc à siroter nos Coca, tandis qu'un bus dépose un groupe de gens étranges : des mecs bodybuildés, des filles aux formes audacieuses et pas très naturelles... et puis au milieu, deux bon vieux Français du genre pas très net. Alors bien sûr ça laisse place à l'imagination : casting de télé-réalité ? Les Chtis à Varsovie ? Recrutement de hardeurs ? Bref... quoiqu'il en soit ça ne ressemble pas trop aux jeunesses catholiques de Lisieux en route vers les JMJ.... Nous poursuivons jusqu'à Bialystok où nous échouons sur un simple parking en bordure de rocade. Nous avons évité la neige, mais la nuit s'annonce glaciale. A 17h on a l'impression qu'il est 23h. Quelle déception au réveil : il fait déjà jour, et il fait plutôt clair. Oui déception car il s'agirait de ne pas dormir au moment où l'on pourrait faire les plus belles photos de notre voyage. Aussi nous ne tardons pas à décoller, dans la froideur de Bialystok. Enfin des beaux paysages ! Il fait -5, parfois -6, et le givre recouvre les grands sapins qui bordent cette perpétuelle ligne droite E67, manifestement l'axe de transit principal entre la Scandinavie, l'ouest et l'Est. Un flot continu de camions plus sales les uns que les autres atteste que certains doivent venir de loin. Quelle fierté cela doit procurer de de rouler dans un ensemble dégueulasse ! Enfin l'impression d'être un baroudeur ! Nous avons beau tout faire pour les souiller, mon camion et celui de Phil restent désespérément propres. Dans les derniers kilomètres en Pologne, à plus ou moins 50 bornes de Chodorowka Nowa, il y a un restaurant routier avec beaucoup de monde sur le parking. Un peu las de notre interminable ligne droite nous faisons une pause. L'occasion surtout de se mettre à jour niveau douche et toilettes, avant les Pays Baltes, avant notre entrée en terre inconnue. Pour ce qui est de l'itinéraire, rien de bien compliqué : il s'agit de garder la E67 jusqu'à Riga. Nous voici à la frontière lituanienne en milieu de matinée. Pour nous accueillir, quelques clébards errants entre les camions russes et ukrainiens du parking. Dans ce qui ressemble à un vieux bureau de douane il y a cette gentille dame qui, malgré les difficultés de langage, se montre très patiente et nous prépare les vignettes obligatoires. Pas de viatoll, ni de télépéage, ni de télépass, ni de go-box, ni d'eurovignette, ni de toll collect, ici c'est une vignette journalière à coller derrière le pare-brise. Une vignette qui y restera en guise de souvenir, histoire de me mettre un peu de baume au cœur lorsque je ferai du St-Vulbas - Salaise. Les policiers ne nous contrôlent pas à la frontière, Nous voici donc en direction de Kaunas, Kaunas la célèbre, Kaunas la grande, Kaunas la belle. Toujours sur cette interminable ligne droite. On imagine que les cartons doivent y être fréquents quand on voit la conduite "décomplexée" des Lituaniens. Lorsque la chaussée est assez large, mieux vaut se serrer à droite pour faire bonne figure et pourquoi pas obtenir un petit coup de warning en récompense. Des champs recouverts de neige à perte de vue, et beaucoup de concessionnaires de matériel agricole. Case, John Deere, Fendt... ils sont tous là, implantés dans des bâtiments immenses et flambants neufs : tremble céréalier du Val de Saône, ton voisin de la Baltique arrive. Côté transport routier le développement est déjà bien engagé, il suffit pour s'en convaincre de compter les Kreiss, Girteka, Vlatana qui descendent. C'est sur une station désaffectée avec ici encore un clébard SDF, que nous faisons notre pause déjeuner, je partage mon jambon, mon fromage et mes madeleines car j'oublie toujours les croquettes lorsque je prépare mon sac. Lituanie toujours, E67 toujours, il se produit un phénomène extraordinaire qui nous surprend tel une apparition : voici que le soleil perce entre les nuages ! De la lumière, des couleurs, de la gaité, de l'énergie, de la vie ! Très vite c'est un grand ciel bleu au dessus de la plaine, et cela suffit à nous rendre heureux. On sort les lunettes de soleil, on se prend en photo devant n'importe où - juste parce qu'il fait beau, Phil a carrément enfilé le t-shirt, j'ai d'ailleurs peur qu'il s'enflamme, qu'il sorte les tongues et le Ricard ; il est temps de poursuivre notre route. C'est un peu par hasard que nous nous arrêtons à la frontière Lettone. Nous voulions simplement prendre la vignette (encore une, différente), dans une simple boutique-station-café-restaurant... il s'agit en fait de la frontière. Alors voilà, nous y sommes, et c'est un interminable coucher de soleil qui nous accompagne, le surprenant coucher de soleil de 15h, car oui nous avons changé de fuseau horaire et s'il n'est que 15h à ma montre - il est ici 16h. Nous ne voyons donc pas grand chose du paysage, on imagine des prés, des forêts et des champs de patates à perte de vu... il faudrait être sacrément original pour y voir des palmeraies ou des carrières de marbre. Les villages que nous traversons paraissent moins ternes, mieux agencés que ce que l'on a vu jusqu'à présent. On y ressent une influence Scandinave, un peu. Les bas côtés nous prouvent qu'il a beaucoup neigé dans les environs de Riga. Nous atteignons notre point de destination, la capitale, en ce samedi soir glacial. Pour fêter l'événement Phil nous trouve un superbe spot photo dans la neige tandis que je m'inquiète déjà d'y rester planté. Quelques clichés plus tard, nous parvenons à nous sortir et nous roulons jusqu'à la zone industrielle. Nous sommes autorisés à squatter un parking privé pour le weekend, c'est Alex qui pour le coup nous dépanne bien ! On a l'impression qu'il est 23h mais il n'est que 17h française, 18 ici. Nous sommes plutôt bien sur ce parking, dans la neige. Le bémol c'est qu'il y a deux gros chiens de garde en liberté à partir de 20h. Apparemment ils ne seraient pas méchants.... mais pour pisser ça attendra quand-même demain. Pas de réveil dimanche matin, le paradis ! Sauf que décidemment le décalage horaire, et la faible luminosité sont assez déboussolant. Je me suis couché à 21h30 comme s'il était minuit, et je me suis levé à 6h30. Nous n'avons absolument rien à faire de la journée, si ce n'est justifier notre coupure de weekend. Au programme : ménage, cuisine, guitare, France Inter... ça ressemble à un dimanche à la maison... sans douche et sans toilettes. Un vieux Magnum Russe débarque et se Gare à côté de Phil. Nous nous apprêtions à partir faire des courses, et du coup Dimitri, le chauffeur nous accompagne. Drôle d'équipée dans la zone industrielle, dans la neige, que ces deux routiers français accompagnés de Dimitri le Russe. On parvient à peine à communiquer, lui ne parlant pas anglais et nous très peu russe. Nous allons au "Mego", un supermarché au pied de barres d'immeubles héritées de l'aire soviétique. On y trouve beaucoup de produit russes, du bouillon de volaille au poisson séché, en passant par la vodka et le corned beef. Autant de produits avec des grosse inscriptions en cyrillique tellement inhabituelles pour nous qu'on a envie de les ramener en souvenir. Un sachet de bouillon de volaille peu s'avérer plus tentant qu'on mug ou un magnet pour le frigo. Tels des galériens nous marchons à même la neige, le long des énormes conduits de chauffage, de gaz ou je ne sais quoi, toujours en essayant de communiquer. C'est difficile. Nous arrivons aux camions et puisqu'il fait sacrément froid, Dimitri nous montre comment on se réchauffe en Russie : un shot de Vodka cul sec accompagné d'une tomate pelée. Dans la convivialité il nous raconte un peu sa vie : apparemment il gagne 500 euros par mois, pour faire de la Russie vers le reste de l'Europe, voire le reste du monde, il nous parle du Kazakhstan, du Turkménistan et d'autres pays improbables en "stan"... qu'il parcourt avec son vieux Magnum et sa savoyarde Belge. Il est difficile de se faire une idée de la vie de ce mec. Reste que nous sommes des petits joueurs. La journée se termine comme hier, à 16h. Retour à la cabine ; à 17h je pense déjà au repas du soir, à 19h j'ai sommeil ; le manque de lumière est assez radical. Une nouvelle semaine commence, elle sera dédiée à l'installation de notre matériel et nous restons sur place le temps de l'exposition. Un peu de travail, et pas mal de temps libre ; sauf qu'avec Phil dans mes pattes je suis obligé de faire ce dossier, et en y réfléchissant je me demande si tout n'était pas calculé dès le début... le voyage hors du commun, avec Phil comme par hasard, j'en viens à croire la théorie du complot Duarigo-fierdetreroutier pour me pousser à faire un dossier. Extraordinaire, cette mission l'est jusqu'au bout. Rares sont les occasions dans notre quotidien de routier de pouvoir profiter des lieux, des spectacles, des cultures. Rares sont les occasions de voir concrètement ce qui nous à fait rouler. Sincères remerciements donc à la société drômoise qui nous fait confiance depuis des années (et qui se reconnaitra), et à notre chef, toujours partant pour de nouvelles aventures.
Saturday 23 June 2018
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Claude Rey a réalisé son plus long voyage direction le cap nord en Norvège avec son camping car lors de vacances bien méritées, il partage avec nous quelques photos bien rafraichissantes !
from Tuesday 11 to Monday 24 June 2019
71 photos
En vacance en Norvège j'en est profiter pour prendre quelques clichés des camions qui sillonnent les belles routes du pays. La grande majorité des camions sont des Volvo ou Scania. La motorisation de base est de 540cv pour les Volvo et 580cv pour les Scania j'ai aussi croisé une flopée de 730 et 750. La plus part sont équipées de longues portée pour les nuits interminable de l'hiver ainsi que de pare buffle.
from Thursday 14 February to Thursday 21 March 2013
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Louis Frier dit "Lisé" a commencé sa carrière de chauffeur comme apprenti mécanicien en 1945 chez Huillier à Villars de Lans, il a pû approcher les camions avec nottement un u23 citroen , puis il est passé sur un Berliet GDM en 1946 pour les transports Huillier a Villard de lans qu'il a pû conduire après l'obtention de son permis à ses 18 ans. Au cours des années 50, il change de casquette en devant conducteur d'autocars PLB, Chausson et Saurer pour le compte des transports Huillier à villard de lans. Dans les années 60-65 il reprend le transport de marchandises chez les transports Francou Perrotin à Grenoble avec un Rochet-Schneider puis Saviem jl20 6 roues et enfin un Saviem jl 20 semi-remorque. En 65, mon pote se fait embaucher chez Pascal à Grenoble qui est une grosse entreprise de tp comme chauffeur de semi, avec un Berliet TLM10 et,il transporte des panneaux de béton préfabriqués pour les différents chantiers. Il a pris sa retraite en 1990,après 45 ans de travail,il est décédé en 2011 à l'âge de 81 ans et je tenais à lui rendre hommage.
Yves Pfeffer
from Saturday 20 May to Monday 21 August 2017
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Durant des années, j'ai charié Jean-Noel, le chef d'exploitation UK chez Duarig, en lui disant que c'était un bon à rien, incapable de m'envoyer à Thurso. Jusqu'au jour, ou, il a fallu que je ferme mon clairon, un voyage pour Thurso m'est tombé sur le coin de la figure. Non pas avec un complet de pommes, de PQ ou que sais-je encore vu que la haut il n'y a pas grand chose, mais avec un bon vieux plateau chargé d'un élément destiné à la centrale éléctrique. Pour une fois j'avais largement le temps de monter, j'ai donc opté pour une conduite éco, et le temps de visiter. J'ai passé le dimanche à glander à Inverness qui dispose d'un truckstop sympa, assez proche de la nationale 9 et du centre ville. La dernière partie du voyage entre Inverness et Thurso est de loin la plus magnifique, l'A9 se fait de plus en plus étroite et serpente entre collines, falaises et large plaines encore épargnées par le monde impitoyable des grandes bases logistiques qui defigurent nos paysages. J'ai profité de ce voyage pour faire une petite vidéo, je me suis donc arrété sur environ 500 refuges pour bouger à chaque fois la caméra et faire une photo ! Alors bravo Jean-No, plus jamais je dirais que t'es un bon à rien, par contre je suis pas contre mettre mes roues sur les Shetland !!
Thursday 10 July 2014
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Décédé en 2017 après une longue carrière dans le transport, Philippe Peucqueux a travaillé chez Daniel Hembert. De cette époque il a ramené des photos de ses voyages vers l'eldorado qu'était la Russie à cette époque. On aperçoit également dans cette série, quelques autres transporteurs...
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Aujourd'hui remplacée par des immeubles, la caserne Castelnau de Trèves a disparu. Lors de ses dernières années en opération, Uwe s'y rendu lors d'une opération portes ouvertes et a ramené des souvenirs qui vont vous rappeler l'époque ou vous étiez des bidasses en folie.
Monday 8 February 2021
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C'est François 1er qui ordonna en 1515 l'aménagement du Col de l'Argentière, afin de surprendre les ennemis Italiens d'alors. Jusque là, c'était un chemin à peine utilisé par les bergers du coin. La légende dit qu'il aurait aussi servi à Hannibal, mais nous sommes loin du passage décrié des 44T. Ce passage est resté longtemps un point militaire stratégique. Le Col d'l'Arche côté Français, Colle della Maddalena côté Italien culmine à 1991m au dessus du niveau de la mer, les Italiens qui en rajoutent toujours, parlent de 1996m. Interdit aux plus de 26T, il reste néanmoins autorisé à l'intense trafic local entre la Vallée de l'Ubaye et la région de Cunéo. Côté Français l'ascension proprement dite débute après le village de l'Arche, on longe quelques stations de sports d'hiver, la déclivité y est longue mais régulière, les virages assez peu prononcés, il y a juste quelques passages un peu étroits pour se croiser en camions. C'est une fois la frontière passée que celà se complique après le Lac et le restaurant du "lac", un nom original, mais lieu apprécié des motards et des cyclistes, souvent nombreux aux beaux jours, il faut cohabiter. S'en suit une série de 21 lacets dont les premiers sont vraiment très serrés, il faut bien avoir l'oeil sur ceux qui montent et ne pas couper l'élan, et surtout les croisements sont parfois hasardeux, c'est pire l'été avec les campings cars. Quelques villages étroits mais typiques et magnifiques, ou le croisement est impossible : Argentera, Bersezio, Vinadio, si vous avez la CB, calez vous sur le 5, et croisez les doigts. Une fois passé Demonte, vous êtes au bout de vos peines, et vous aurez mérité votre panino ! Merci pour vos clics et partages !
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La distribution est faite ! Alors en chiffres c'est 1 kg de chocolat 1,5 kg de beurre 4 kg de farine 4 kg de sucre 40 œufs 2 après-midi de travail 50 chauffeurs qui ont reçu chacun un sachet contenant 1 cookies 2 morceaux de reine de sabbah 2 morceaux de sablés 4 morceaux de Petits milanais suisse Encore une fois ce fut un vrai moment d'émotion des sourires et des yeux qui brillent L'un d'entre eux nous a offert des pommes Un autre nous a serré dans ses bras chaleureusement On a vu des allemands des bulgares des espagnols des roumains des Slovaques des tchèques des slovènes des lituaniens des letoniens et même un marocain Aucun français Seul bémol on a fait que la station Agip de Vitrolles et les deux aires de Lançon de Provence et encore pas entièrement On aurait pu facilement en faire le triple Chaque année il y en a de plus en plus nos concitoyens et nos politiques veulent bannir les camions de nos routes mais nos fonds de pension et nos actionnaires bien au chaud devant leur cheminées avec leurs familles respectives se moquent éperdument des esclaves de la route Ce midi la plupart de nos concitoyens mangeront en famille sans se soucier si le chauffeur qui a livré leurs délicieuse huîtres sont en famille. Dans ces moments là je pense au générique de Max Meynier Les routiers sont sympa
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Notre camion a été attaqué sur la rocade de CALAIS avant d’arriver au port pour prendre le bateau , à hauteur de la « jungle » par environ 800 migrants qui ont envahi la route en début d’après-midi lundi 20/06 vers 14h00 , ils ont pris d’assaut les camions qui se trouvaient là , environ 40 , en les bloquants sur place , là comme au temps des diligences . Puis ils sont rentrés dans les semis , en escaladant les camions , en passant par le toit des semis , qu’ils ont découpés pour rentrer et se cacher à l’intérieur . J’ai eu le conducteur au téléphone en direct , il était en panique et terrorisé . Ensuite , quand ils ont libérés l’autoroute le conducteur est allé jusqu’au PORT de CALAIS une fois la route libre et fait constaté à la police PAF le gâchis économique sur , à l’intérieur de son camion et sa semi , comme les autres camions d’ailleurs , il a tous les justificatifs nécessaires et les photos qui prouvent son AGRESSION . Puis ils ont constaté le désastre humain à l’intérieur de la semi en sortant des migrants de partout , au moins 20/30 d’après le conducteur . On a attendu le lendemain pour réparer la bâche car il était tard et que le conducteur n’avait plus d’amplitude horaire !!! Et oui il faut respecter la LOI et ne pas dépasser ses heures , en Europe c’est un délit !!!! Pendant la soirée et malgré tous les contrôles de polices (chiens , visuel , CO2 … ) effectués au port ils sortaient encore des migrants cachés dans les cartons , sous les palettes , dans des cachettes improbables , dans la semi durant la nuit ! QUELLE TRISTESSE ET QUELLE HONTE , pour notre société en général , pour notre modèle de vie , qui laisse tous ces personnes sur le bord de la route à risquer leurs vies et celle de nos conducteurs en ne gérant pas du tout ce flux migratoire INCONTROLABLE et INGERABLE à CALAIS , qui s’amplifie chaque jour !!! NOUS DEVONS en PAYER les CONSEQUENCES , est-ce NORMAL ????? QUI A LA SOLUTION ???? Mais , vaut-il mieux être ne train de taper ce texte pour défendre notre cause auprès des assurances et des destinataires qui vont nous FACTURER tout ce désastre économique OU vaut-il mieux être l’HUMAIN qui se cache dans les cartons dans la semi ????? Ou vaut-il mieux être l’affrêteur ou le destinataire ou l’assureur ou celui qui va facturer ou le TRADER qui spécule sur le pétrole vu que le MOYEN ORIENT est en GUERRE ???!!!!??? … A méditer , mais surtout trouvons les solutions à ce DRAME HUMAIN avant tout !!!!!! Quand le conducteur rentrera à JARCIEU nous vous joindrons toutes les pièces en sa possession , désolé et on ne souhaite pas du tout avoir à gérer ce genre de souci , mais nous le traiterons en toute transparence . Nous nous retournerons bien-sur contre toutes les autorités possible FRANCAISES , EUROPEENNES , la ville de CALAIS , la société d’autoroute , qui n’assurent pas la libre circulation des marchandises et des biens sur son territoire et mettent en péril l’intégrité physique et matériel des citoyens . Et tolèrent TOUT CECI en ne gérant pas , EN NE MAITRISANT pas la JUNGLE DE CALAIS au détriment des personnes qui commettent juste l’erreur de faire leur travail et de rouler sur l’autoroute en camion le lundi après-midi pour aller livrer en UK .!!!!!!! Merci GIRAUD STEPHANE
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En un mois Seco des transports Essers aura passé plus de frontières que beaucoup en toute une carrière. Voici un florilège de photos à la volée avec toute une liste de stickers à coller sur les portes arrière de la remorque : PL,LT,PL,SK,H,SRB,MNe,AL,MK,GR,IT,FR,E,P,E,B,NL,D,LV,EST,FIN,S,DK
from Wednesday 1 January 2003 to Sunday 9 June 2019
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Hier 9 mai 2020, je me demandais ce qui c'était passé dans l'histoire... Je savais qu'il y avait quelque chose mais quoi? ça m'est revenu en fin de journée, ce fut la date sur ma première licence communautaire! 25 ans quoi ! Trop tard pour organiser une fête en grande pompe, dommage, on était si près du déconfinement, alors à la place, j'ai réuni en urgence un petit pot pourri en photos de tous les camions que j'ai roulé "à mon compte" depuis, et qui sont autant de souvenirs.
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Né en juin 1949, de la clinique à Toulouse, pour rejoindre son domicile, un BERLIET l'attendait sur le parking. Comme Astérix il ests tombé dedans. A 6 ans il passait les vitesses du Berliet GLC 6 b a partir de la banquette passager pendant que son grand père embrayait. Sitôt que arrivé aux pédales, il le manœuvrait, et c' est vraiment l' été 62 qu' il lui a confié le volant seul. Durant ses congés scolaires le grand père de Georges se mettait en couchette tirait les rideaux et il était seul maître à bord. De ses ' arrês à Saint Gaudens 31 pour un petit café il tirait jusqu' à Denguin 64. A Saint Gaudens avant 0 h 00 cause en 1960, du temps du grand Charles les bistrot de province fermaient tous à minuit. Tombé tout jeune dans les Berliet, Tonton Georges partage avec nous quelques souvenirs et histoires.
923 photos in 5 sub-albums
from Monday 13 to Tuesday 14 December 2021
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The all-new Ashford International Truckstop !!! Adresse : Waterbrook Avenue ASHFORD TN24 0GB (UK). Toujours du côté de la zone de Waterbrook à Ashford, et dans les cartons depuis le printemps 2019, un nouveau Truckstop agrandi et flambant neuf remplace l’original qui datait de 1994 (à l’occasion de l’ouverture du Tunnel sous la Manche). Doté de 650 places (contre 400 pour le précédent), l’organisation et la disposition de ces places ne diffèrent pas du passé, les allées sont bien larges, perpendiculaires et bien éclairées. Malgré cet agrandissement, il est toujours préférable de procéder à une réservation en ligne si l’on doit arriver tard, sur : www.mytruckparking.com (existe en appli) Le tarif est toujours de 32,50£ (+2,34£ si réservation) Les principaux services : -Ouvert 24/7 -Shop -Parking sécurisé -Café -Restaurant et bar -Sanitaires avec 18 douches -6 chambres d’hôtel -Laveries -Salle de gym -Salle de jeux -Wifi gratuit Un petit tour de cet immense parking (le plus gros du Royaume Uni et d’Europe) : New Ashford Truckstop tour - YouTube
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En 2003, armé de son appareil photos, Uwe s'est rendu chez Noiset, au bord de la mythique N4. A Malmaison, se trouvait un terrain ou croupissaient des vestiges du temps passé, parfois en bien piteux état, mais témoins d'une histoire riche en émotions. Voici 66 photos qui vous permettrons également de parfaire vos connaissances en marques disparues ! Bon voyage dans le temps !!!
from Monday 20 February to Sunday 3 June 2012
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Un voyage Ancenis Seville via le ferry St Nazaire-Gijon avec 4 chauffeurs de chez Landais qui convoient des Manitou pour une grosse expo à Seville ! Quelle bonne idée d'avoir fait des photos !
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from Tuesday 26 to Wednesday 27 November 2013
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from Wednesday 27 July 2016 to Thursday 16 February 2017
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Moritz Thommen est le fils de Max Thommen qui était importateur Unic pour la Suisse, dès le début des années 60. Moritz a passé son enfance bercé par la mélodie des moteurs de Puteaux. Après ses études d’ingénieur, Moritz a travaillé dans l’entreprise familiale où il a, entre autres, modifié les camions pour le code de la route Suisse et aussi participé à la modification d’un porteur P 340, en 8x4, pour le marché Helvète. Après une carrière passée dans le domaine de l’automobile, Moritz a construit un bâtiment pouvant héberger sa collection de voitures et de camions à Ziefen, dans le canton de Bâle. Dans le hall, 5 voitures construites entre 1898 et 1938 sont exposées ainsi que des dizaines de photos rangées chronologiquement et des brochures techniques de la marque. Dans l’atelier, digne d’un bloc opératoire, un porteur 6x4 2766 est en cours de reconstruction. Moritz lui greffé une double cabine, un moteur Unic de 340 Cv accouplé à une boite de vitesses Allison et un Telma. Une caisse de 20 pieds sera installée sur le châssis. Tous les accessoires ont été revus et adaptés pour faire le tour du monde avec ce camion quand il sera terminé, affaire à suivre. A ses côtés, trône un tracteur T370. A l’origine, c’était un T340 mais Moritz lui a installé le prototype d’un moteur de 370 CV que Iveco a oublié de détruire après la fusion des marques. Une dizaine d’autres camions restaurés ou en attente d’une cure de jouvence leur tiennent compagnie. Moritz est un passionné intarissable sur le sujet. Il connait tous les détails des différents modèles de la marque. Au travers de son garage, il a su faire revivre cette marque aujourd’hui disparue, et on peut dire que cet atelier est vraiment unique. Je tiens à remercier Moritz pour son accueil et sa disponibilité. http://www.unic-center.ch/
from Wednesday 14 September 2011 to Wednesday 19 September 2012
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from Saturday 21 to Thursday 26 June 2014
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Samedi, reveil un peu special pour moi, c'est le 1er samedi ou je me leve pour commencer une nouvelle semaine. Je decolle tranquillement de martigues à 8h avec ma remorque accrochée la veille. A7, A6 et je rejoins ghyslain "prodrive" qui m'attend pour faire la route ensemble et passer le week end à Metz. Repos dominical passé et me revoila en ce lundi sur la route, ce 1er week end sur la route de ma carriere fut enrichissant, j'ai eu de la compassion pour tous ces pays de l'est qui partent longtemps. On les denigre beaucoup, et je me sens pas capable d'en faire la moitié. Revenons a nos moutons, je m'arrete prendre la taxe belge a la petite aire avant la frontiere, et c'est reparti. Je coupe internet de mon smartphone pour pas saler la facture. Il reste plus que moi, mes musiques et la solitude. Je fonce a travers la belgique et m'arrete faire une coupure à MEER pour voir le fameux truckstop Jost. Jusqu'a rotterdam une quantité enorme de camions qui ont l'air de ce diriger vers un rassemblement tuning mais dans des direction differentes ! Bref je m'eclate à looker ces machines, je suis impressionné aussi par leurs autoroutes, qui se croisent, passe par dessus, un vrai sac de noeud, On se croirait au states. J'arrive à p&o ferry , un petit bateau de fret qui accepte que 12 chauffeurs maxi, le reste est pour les remorques. Nous sommes que 2 lorsque a 21h on prend le larges. 19h plus tard, nous débarquons à Teesport (middlesbrough) de suite contrôle de douane, on me fouille la cabine. RAS, c'est parti mais où ? je suis perdu, sans repères. la conduite à gauche me perturbe, du coup je suis bêtement le GPS qui me fait prendre la rocade est de NEWCASTLE et je me retrouve à payer le péage à tyne tunnel, je me repère et file sur l'a1 à tourner en rond autour de newcastle, jusqu'à ce que je décide de prendre l'a696. C'est vert c'est magnifique l'image typique de l'Angleterre. Frontiere et arret photo oblige du panneaux scotland , je realise la chance que j'ai et que je n'y reviendrais pas d'ici tot. Edimbourg et ses deux jolis ponts passés, je file. Fin de matinée du mercredi , j'arrive à Aberdeen, continuant de suivre mon tomtom betement qui d'un coup ce mit a bugger, je le rallume, il replante, et la une chance de cocu : Un anglais me double avec exactement la meme remorque que moi, je le suis en esperant qu'il va bien au meme client que moi. En faite c'etait la remorque de mon retour. Arrivé au client je decroche , l'anglais me file la sienne, une bonne douche et je refais tout en sens inverse. J'ai put avoir le temps de visiter jedburgh avant de reprendre le bateau jeudi a 21h, pour arriver a rotterdam vendredi a 18h. Bien sur j'ai attraper tous les ralentissements des grande villes belges, puis s'en est suivi d'une descende à la regule pour arriver samedi au depot à 19h. Plein la tete, plein les bottes. Heureux. Voila un beau voyage que je n'oublierais pas pour un debutant des longues distance comme moi. Cedric13
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Specialiste de la citerne alimentaire, Ji Pé roule chez Translait en Suisse et fait régulièrement de jolis tour. Cette semaine, il a fait un aller retour en Sicile via le ferry à Genova, il nous raconte : Nous sommes parti à deux camions depuis notre dépôt à Corminbeouf(Fribourg) le lundi à 07h00. Direction le port de Gênes, check des billets à partir de 16h00 et embarquement à partir 20h00. Nous partons à 23h00, la mer super calme, le top, arrivé à Palerme 19h30. Le lendemain, on part à 06h00, pas encore trop de circulation pour sortir de la ville, des vieux bâtiments, des routes pleines de trous, bon, on y va molo. Direction Catane, c’est de l’autoroute et presque nickel, sauf les ponts, eux sont dans un état pitoyable, mais bon ils tiennent!!! A mis chemin on part sur Caltanissetta, pour traverser la ville, c’est la loi du plus fort, mais sa passe et c’est presque comique!!! Et à une quinzaine de kilomètres de là, nous chargeons nos deux citernes de très bon vin (un p’tit Nero D’Avola). Midi et demi, papiers en main, retour et la ben en vingt-quatre ans de route, j’ai jamais vu un truc pareil!!! Arrivée sur Palerme, il n’y a aucun panneau pour vous ramener au port, mais rien de chez rien et en plus, des interdictions à 19t, des voies à sens uniques et une circulation de fou( mais alors aucun klaxon). Une heure et quart plus tard, nous arrivons à l’entrée du port et là on se parque en vrac, parce qu’il n’y a rien de prévu, à 17h00 on check les billets, le début de l’embarquement pour les camions commence vers 21h30, pour nous c’est 23h00, le bateau décolle à 00h45. De nouveau la mer est calme, nous arrivons à Gêne à 19h45, et sortons du bateau à 20h45, direction la douane à Côme, et vider notre client à Bâle, vendredi début d’après midi.
Thursday 20 June 2013
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Transporter un Globetrotter VOLVO, dans une tautliner à moins de 4m de haut, c'est possible. La preuve avec les photos de Michel50 qui a immortalisé le départ du FH ex Dutay pour la Pologne !
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Pour fêter ses 50 ans, Uwe a eu la chance de partir à bord d'un Peterbilt 379, piloté par Erich. Educateur de métier, Uwe est passionné de camions depuis toujours. De sa ville de Trèves, il a réalisé des milliers de photos à travers l'europe, qu'il partage régulièrement avec nous. Lors de ce mémorable 11 aout 1997, il a été de Trèves à Gießen avec du treillis soudé, puis retour avec du ciment à Trèves pour recharger des tourêts de fil d'acier, mais pour Mechelen cette fois-ci. Quelques détails concernant le Peterbilt 379, 14 litres de cylindrée en 450 vrais CV, le compteur affichait 797445km au départ à 4h45 du matin. Au pretexte d'une vitesse excedant 80km/h sur la nationale, l'équipage de jour s'est fait arrété par la Polizei, mais il est fort probable que c'est avant tout la curiosité qui les ont poussé à les arrêter !