Juillet 2000, affrété Gefco depuis bientôt 1an, le quotidien varie entre Benelux, Allemagne, UK, Espagne et un peu Italie. Bref, c’est plutôt sympa, d’autant que le boulot était assez peinard aussi, complets essentiellement. Mais en étant à peine trentenaire, on rêve toujours de un peu plus loin, de sortir du quotidien. On m’a reproposé de réitérer un tour en Roumanie. Pour la même assoc d’Epinal, comme 2 ans auparavant. Mais une seule livraison, Zalău, dans le judet de Sălaj (environ 130 kms de la Frontière Artand/Bors). Chargement un mardi à Epinal, ma chérie comme passagère et moi même ont pris la route au départ de la Bresse le lendemain matin mercredi. Route par le col de La Schlucht, Colmar, Strasbourg, Karlsruhe puis A8 via Munich et jusqu’au bout de l’Allemagne à Bad Reichenhall, où le 1er jour de route se boucla. Les files d’attentes commencèrent à la sortie d’Autriche, à Nickelsdorf le jeudi avec l’entrée en Hongrie, afin de faire un transit pour traverser ce pays. Ce qui a bien occupé la fin de ce jeudi. On a quand même pu avancer un bout en Hongrie et passer Tatabànya, pour une station où il y avait un resto plutôt joli et typique (toujours existant après recherche) Après un bon banania, le vendredi fût bucolique à travers ce pays, surtout après Budapest où ce n’était plus que de la RN. Comme hier, en fin d’après-midi, on a retrouvé une file pour sortir de Hongrie, à Artand, et une autre encore plus longue pour rentrer en Roumanie à Bors. C’était pas simple, mais on a géré la mise en douane jusque destination, pas trop eu d’ennuis dans les formalités qui se sont terminées très tard dans la nuit. Souvenir d’avoir causé 2 minutes avec des bidasses roumains qui ont bien voulu faire une photo dans cette file nocturne qui n’avançait pas. Dodo aussitôt la frontière passée, à une 1ére station. Le lendemain au réveil, j’ai découvert un dépôt Centrum flambant neuf. Puis pour ce samedi ce fût route vers le terminus, Zalău, via Oradea puis le nord, via Săcueni et Marghita. 130 bornes de routes de campagne, plus ou moins terribles, où l’on peut croiser de des charrettes tirées par des chevaux et surtout de nombreuses Dacia de l’époque, qui n’étaient ni plus ni moins que des Renault 12. On a pu rencontrer nos contacts à destination qui recevaient la marchandise, qui nous donnèrent la clé d’une maison pour les commodités. De là, ne restait plus qu’à passer un week end plutôt agréable et non moins dépaysant pour visiter cette belle ville. D’autant plus nous avons pu décharger que le lundi assez tard car une bonne partie de la journée fût consacrée au dédouanement. Ce qui nous a occasionné un tour en Traban ! Reprise de la route en fin d’ après midi par les mêmes chemins. Avec pareil, un passage long de la frontière pour rentrer en Hongrie. Tard dans la nuit, peu après Artand nous fûmes contents de trouver place dans un gros resto routier, où on a pu manger malgré l’heure avancée de la nuit. A Berettyóújfalu de mémoire, un vrai festin de mémoire. Là encore, après recherches, rien n’a bougé. Douches au top à l’époque. Nous rentrés à vide sur ce voyage, mais par le haut de l’Autriche cette fois, pour rentrer en Allemagne par Passau. On a souvenir, surtout ma chérie, d’apprécier le retour à des toilettes douches, ainsi que de bons plats chaleureux, comme une schnitzel pommes comme l’Allemagne a le secret. Une dernière étape qui me tenait à cœur depuis quelques années, était de faire une petite visite du musée technique de Sinsheim sur l’A6. Pour conclure le voyage, on a retrouvé mon papa à la Shell à Strasbourg qui rentrait d’un tour d’Allemagne. Puis rentré le soir dans les Vosges, c’était jeudi soir. Une bien belle boucle qui s’est bien passée !